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Les Slashers - La nouvelle génération - Happy Death Day

Les Slashers - La nouvelle génération - Happy Death Day

Happy Death Day - Un possible espoir de renouveau dans l'univers des Slashers

Un crossover entre Un jour Sans Fin et Scream, c'est possible, grâce à Happy Death Day

Aujourd'hui Happy Death Day a complètement détrôné Blade Runner en nombres d'entrées cinéma.

Mais alors, le cinéma d'horreur est-il toujours un genre si lucratif?

En effet, il semblerait que le genre reprenne le dessus, notamment avec des films comme CA qui surplombe tous les scores d'entrées.

Blumhouse frappe encore juste dans le genre de l'horreur. Cette société de production spécialisée dans l'horreur et les thrillers petits budgets a aussi produit Get out et Split. Elle offre une nouvelle génération de films d'horreur plus en accord avec la demande actuelle, et ça fonctionne. Avec Happy Death Day, elle s'attaque aux Slashers, ce genre oublié de l'horreur

Happy Death Day serait-il le sauveur des Slashers contemporains? 

Il faut dire que depuis les années 2010, on a pas vu un seul Slasher digne de ce nom. Au contraire, excepté Detention (un ovni cinématographique) le genre a vu son lot de nanars. Quand même les sagas cultes n'arrivent plus à sortir un opus potable. On prends peur pour les autres productions. Et c'est ainsi que Chucky sort de l'ombre pour nous livrer deux opus qui ne relèveront jamais le niveau des anciens. 

Le Slasher est un sous genre de l'horreur qui débute à la fin des années 70 pour connaître ses heures de gloires durant la décennie suivante. Au début des années 90, le genre tombe dans l'oubli pour être ressuscité sous la forme de Néo-Slashers par Wes Craven (Scream). A cet instant, le genre connait un nouvel élan avec Destination Final, Souviens toi l'été dernier ou encore Urban Legend. Au début des années 2000, sauf quelques exceptions, le Slasher n'est présent que par des remakes ou suites de sagas. Depuis, le genre est quasi-inexistant, c'est donc avec un bonheur non caché que je découvre Happy Death Day

Réalisation : Christopher Landon

Avec : Jessia Rothe, Israel Broussard, ...

Nationalité : U.S.A

Genre : Horreur, Slasher 

Année de production : 2017 

Titre original : Happy Birthdead

Le pitch Prisonnière d’une boucle temporelle, Tree, étudiante, revit sans cesse le jour de son meurtre. Une journée apparemment banale qui s’achève systématiquement par sa mort atroce. Finira-t-elle par découvrir l’identité de son tueur ?

 

Pour ce faire, Happy Death Day prend le risque de conjuguer deux genres en un : celui du fantastique avec la boucle temporelle semblable à Un jour sans fin et celui du Slashers made in 90-2000 calqué sur Urban Legend. C'est donc avec ces deux genres que le pitch sort de l'ordinaire. Et c'est pour cette raison que le film me faisait autant envie. Happy Death Day ne se contente pas de reprendre méchamment les codes du Slasher.

Bien sur, afin de se définir en tant que tel il s'accompagne d'éléments types du Slasher. Notre héroïne et supposée Final Girl est en effet poursuivie par un tueur qui la tue encore et encore, et ce dû à la boucle temporelle. Mais alors qu'un schéma classique organiserait les meurtres de tous ses amis en amont pour venir au dénouement final du combat entre le tueur et la Final Girl. Happy Death Day met lui en oeuvre plusieurs morts et différentes mises à mort mais sur Tree, l'héroïne du film. De plus, Tree n'est pas non plus l'archétype de la Final Girl. Contrairement à Nancy Thompson (Nightmare on elm street) ou encore Laurie Strode (Halloween), elle n'est pas innocente et bienveillante. Et c'est là aussi que la boucle temporelle rentre en compte afin de la transformer en une véritable Final Girl qui sortira grandie de cette épreuve. 

C'est la liaison entre le genre du Slasher et la boucle temporelle qui forment un ensemble original pour notre plus grand plaisir.

Le thème apporte en effet des possibilités multiples. Le pitch lui est simple, une jeune étudiante, Tree Gelbman est forcée de revivre sans cesse la journée de sa mort. Et ce, jusqu'à découvrir qui est le tueur masqué qui la poursuit. 

La boucle temporelle sert de canevas pour l'histoire elle même. Comme dans toute boucle temporelle, Tree tente de découvrir ce qui lui arrive et pour se faire de s'entourer d'une personne en mesure de lui apporter son soutient. Quoique original, la boucle temporelle n'en est pas à son premier galon d'essai dans le genre de l'horreur. On retrouve cette trame là dans Triangle. Tout comme Triangle, Happy Death Day nous offre un petit twist sympathique. Mais contrairement à lui, Happy Death Day est un film qui s'adresse à un jeune public. Les morts, aussi nombreuses soient elles sont largement édulcorées et font plus sourire que réellement peur. 

On regrettera justement que Happy Death Day s'adresse aux adolescents et se perde dans des ressorts trop faciles. Il réussit tout de même à contenter le fan de Slashers en mal de reconnaissance mais ne s'adresse pas à lui. Reprenant les codes du genre, il relance un nouveau souffle sur le Slasher. Sans être dans l'intellectualisation comme l'oeuvre de Wes Craven (Scream). Il joue sans cesse des codes sans se prendre au sérieux. On regrettera certaines légèretés qui gomment le suspens et la paranoïa que nous font ressentir les Slashers made in 90-2000 comme Destination Final, Urban Legend ou encore Scream. Happy Death Dead relance un genre qui s'était essoufflé. Et pour se faire, il prend ce qui ont fais son succès. Un tueur emblématique, un campus et surtout de l'excès de sébum en veux tu en voilà tout en s'axant vers un public en dessous de la vingtaine. 

Finalement, Happy Death Day n'est pas le sauveur que j'espérais. Il reste trop édulcoré pour devenir le nouveau Scream, lanceur d'une nouvelle génération de Slasher. Cependant, il n'est pas non plus de ces nanars qui tentent de reprendre le genre sans jamais en capturer l'essence et le concept. Si Happy Death Day ne m'a pas fait frisonner, ni tenue en haleine, il offre un divertissement de choix pour une soirée entre amis (même les plus frileux). Happy Death Day est un peu frustrant, un contenu plus trash aurait pu livrer un meilleur Slasher. Il n'en est pas moins l'un des meilleurs Slashers contemporains. Parce que oui, c'est un vrai Slasher

Sortie prévue le 15 novembre 2017

 

 

 

Test Blu Ray : Une édition toute simple qui comporte la fin alternative du film. Une fin jugée trop sombre qui n'a finalement pas été retenue. Un peu comme pour Get out, les producteurs on préféré choisir une fin plus légère aux airs de happy endings. Mais aussi une fin qui parait plus en adéquation avec le projet de lancer une suite. 

Bonus compris dans cette édition : 

  • Fin alternative
  • Scènes coupées 
  • Le pire anniversaire 
  • Derrière le masque du suspect 
  • Toutes les morts de Tree

 

 

Voici la fin initialement prévue.