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Les Slashers - Carnage - The Burning

Les Slashers - Carnage - The Burning

Carnage - The burning 

Un classique des Slashers qui ne fait pas toujours le poids. 

En 1980, Vendredi 13 sortait sur les écrans. Un an plus tard, c'est au tour de Carnage de faire son entrée dans l'univers des Slashers. Miramax vient d'être crée et ses fondateurs s'incrustent dans la vague de Slashers. C'est Tony Maylan au départ plus accès sur les documentaires qui s'occupe de la réalisation. L'équipe n'est pas non plus des moindres, parmi elle on trouve Tom Savini (ténor des effets spéciaux fantastiques) et Jack Sholder (encore débutant dans le genre de l'horreur).

J'avais déjà visionné ce long métrage mais c'est la nouvelle sortie en Blu Ray/DVD qui me faisait de l'oeil depuis un certain temps. Il faut dire que sans être une édition premium, ce coffret combo a de la gueule. Pour la première fois, Carnage ou The burning sort en Blu Ray en France. Niveau restauration et doublage, on ne touche pas non plus la perfection. Rien à voir comparé à d'autres restaurations Blu Ray de la même époque. Le coffret offre tout de même une bien belle édition. On y retrouve un petit livret (c'est un peu la nouvelle mode des coffrets édités en Blu Ray français). N'oublions pas non plus les suppléments qui sans être fous sont complets. 

Réalisation : Tony Maylam
Avec: Leah Ayres, Jason Alexander,...
Nationalité : USA
Genre : Horreur, Slasher
Année de production : 1981
Titre original :  The burning 

Le ptich: Un ancien gardien de camp d'été, gravement brûlé par une mauvaise blague qui a mal tourné, se cache dans les bois près d'un camp d'été de New York afin de se venger des jeunes adolescents responsables de sa défiguration.

Carnage est l'archétype du Slasher : Flashback avec un événement marquant, des vues subjectives, de la nudité, une arme qui définit le tueur, une bande d'adolescents en rûte,... Il fait parti de la famille des Slashers se déroulant dans un camp de vacance. C'est d'ailleurs l'un des plus connu en France hormis Vendredi 13

Niveau effets spéciaux, on retrouve donc le maître en la matière, Tom Savini ( Dawn of the dead, Night of the living dead,...). Je n'ai pas toujours compris ce qui lui valait une telle réputation, même si il est vrai qu'il se débrouille toujours avec les moyens du bords. Cette fois-ci il ne s'agit plus de faire des effets spéciaux pour les films de Romero mais de façonner un tueur crédible aux yeux des spectateurs. Le tout sans un gros budget, car comme la majorité des Slashers : on est sur du petit budget et un genre facile d'accès. Le but de Savini était de faire un tueur réaliste mais effrayant. Cependant, je n'applaudis pas le résultat. Le tueur a des faux airs de Toxic Avengers, le tutu en moins quoi!

Si l'on prend en compte le low budget, Carnage est un long métrage qui à su s'adapter au budget mais il est loin d'être mon chouchou dans le genre. Il n'est pas bon sans toutefois tomber entièrement dans le nanar rocambolesque. 

Eh, Sally qu'est ce qu'il y'a tu veux jouer à cache cache. C'est une scène un peu Low cost qui nous rappelles celle du Halloween de John Carpenters mais en moins bien, bien sur. 

Au niveau du casting, on ne se retrouve pas ras les pâquerettes comme dans la plupart des productions du même genre. Notre bande de jeunes adolescents est incarnée par des acteurs en devenir qui font leur entrée dans le cinéma. Cependant, le vide autour de l'histoire elle même ne rend pas justice à leurs jeux d'acteurs. 

Et le contexte dans tous ça !

C'est au coeur de la vague de Slasher que Carnage dit The burning sort sur les écrans. C'est cette même vague qui fut lancée par le Halloween de John Carpenters, lui même influencé par Black Christmas. Il fait parti de la grande variété ( enfin pas vraiment ) de slashers sortis dans les années 80. Ce courant connait ses lettres de noblesses durant les 80's pour s'essouffler durant la décennie suivante. Avec Carnage, rien de nouveau sous le soleil. Il est tout simplement décalquer d'après le modèle dicté par ses prédécesseurs. 

Soit : Une bande de jeunes (dans un camp de vacances à la Vendredi 13) sont pourchassés par un tueur avec des cisailles. Dés lors, le spectateur comprend ou imagine du moins qu'il s'agit de l'homme vu dans le flashback introduisant le film. 25 ans plus tôt, Cropsy, un surveillant fini brûlé des suite d'une mauvaise blague. Le coup des flashback est lui aussi un élément fondateur du genre. 

Le Slasher, avant même d'être un style qui fonctionne très bien dans les années 80 est aussi un genre qui ne demande pas un budget énorme mais qui peut tout de même se révéler très lucratif. C'est d'ailleurs pour cette raison que de nombreux réalisateurs débutent leur carrière par des films d' horreur comme Romero ou encore Hooper. Le réalisateur de Carnage ne s'est donc pas vraiment foulé. Il a tout simplement calqué les codes du genres sans toutefois chercher plus loin. 

Et cette nouvelle édition DVD/BR, ça donne quoi ? 

Carnage fait peau neuve dans une nouvelle restauration Blu Ray avec les voix françaises. Mais ce n'est pas tout. Le coffret comporte le Blu Ray ainsi que l'édition DVD en prime. Il se pare de suppléments bien sympas. Grace aux suppléments, on fait un retour sur le tueur de Carnage. Malheureusement, Crospy est loin de se mettre au niveau de Mickael Myers ou encore Freddy Kruger. Le réalisateur avait une réel volonté de créer un tueur qui ne tombe pas dans le surnaturel. Il fallait qu'il suscite la peur mais sans en faire trop et être surhumain. Pour cela, il choisit un homme qui n'était pas bon à la base mais devient un monstre animé par la haine et la vengeance. Son accident l'a réellement transformé. Il devient un monstre sur tout les aspects, aussi bien physiquement que psychologiquement. Il s'anime comme une sorte de boogeyman, une histoire que l'on raconte autour du feu pour effrayer les jeunes enfants ( comme nous l'affirme la fin du film). Il s'éloigne du tueur monstrueux de Jason pour être plus humain (un humain monstrueux). Maylan ne voulait pas d'un autre tueur dénué de tout crédibilité. Jack Sholder (La revanche de Freddy), le monteur du film témoigne dans Slash and cut encore un supplément du film. Il évoque le style très particulier du genre de l'horreur et les variantes de montages.

Carnage n'est pas un bon slasher, il est de rigueur de connaitre ce film pour tout bon fan du genre. Cependant, lorsque le cours visionnage du film se termine. On a le sentiment qu'il n'est pas vraiment aboutit. En somme, on peut clairement dire que Carnage n'est pas complet et il est un peu léger pour un long métrage. Il aurait surement fait un bon épisode d'une série d'anthologie d'horreur , mais pas un bon film. 

Vu en FR - Blu Ray 

Le film existe dans une chouette édition DVD + Blu Ray. Rien que pour le côté culte de ce petit slasher et l'édition, Foncez!!

Si vous n'êtes pas un féru de Slashers, passez votre chemin. Ce n'est pas Carnage qui saura vous convaincre.