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Sagas d'horreur - Les Slashers - Massacre à la tronçonneuse 6

Sagas d'horreur - Les Slashers - Massacre à la tronçonneuse 6

Massacre à la tronçonneuse 6. La famile Hewitt reprend du service dans ce prequel 

La génèse de la famile Hewitt 

Trois ans après le succès retentissant de Massacre à la tronçonneuse, le remake. Le projet d'un prequel voit le jour. Et c'est plaisant de retrouver une certaine continuité entre les opus. C'étais en effet un élément qui manquait cruellement aux volets précédents. 

Marcus Nispel ne rempile pas à la réalisation, c'est Jonathan Liebesman qui signe ce prequel. Il était pressenti pour réaliser le volet précédent mais n'avait pas pu par manque de temps. C'est sans un grand nombre de films à son actif qu'il se lance dans l'aventure Massacre à la tronçonneuse. En effet, on lui connait à l'époque deux courts métrages et un film:Nuit de terreur

La New Line est encore de la partie, elle perdure à faire de Massacre à la tronçonneuse une grande saga.Mais que donne donc le prequel du volet précédent? 

Réalisation  Jonathan Liebesman
Avec :  Jordana Brewster, Taylor Handley, Diora Baird,...
Nationalité : USA
Genre : HorreurSlasher
Année de production : 2006
Titre original :  The Texas Chainsaw Massacre: The Beginning

 

 

 

 

Le pitchAnnée 1969, l'abattoir ferme et la ville se vide de ses emplois. La famille Hewitt reste envers et contre tous. Le jeune Thomas est licencié, mais il vient se venger de son patron qu'il tue. Le shérif veut l'arrêter, mais son oncle abat le représentant de la loi, endossant le costume de l'autorité. Désormais, les Hewitt sont les maîtres de leur ville. Pour subsister, ils n'ont aucuns scrupules et dévorent les baroudeurs égarés... C’est le cas d’Éric et Dean, deux frères, parcourant les États-Unis pour partir se battre au Vietnam. Accompagnés de leurs petites amies, Chrissie et Bailey, ils sont soudain victimes d'un horrible accident de voiture. Ils ne se doutent pas du cauchemar qui les attend...

Origin of evil

Gros plans aux tons sépias sur un abattoir poisseux et lugubre, l'ouverture du film se fait sur la venue au monde de Leatherface. Dés les premiers instants de sa vie, on l'abandonne à un destin de misère. Il est venu au monde dans le sang, les cris et la moiteur et vivra ainsi sa vie. C'est une femme qui faisait les poubelles afin de nourrir sa famille qui le trouvera dans cette même poubelle. On apprend donc que la famille Hewitt n'est que sa famille d'adoption. 

A priori, le commencement s'axera sur Leatherface et son cheminement vers le tueur que l'on connait à présent. Mais voilà, le film ne sera pas essentiellement sur notre tueur et la genèse de son personnage. L'enfance de Thomas Hewitt/Leatherface est totalement effacée. Quand on pensait avoir à faire à un long métrage reprenant le parcours initiatique de Thomas Hewitt vers le Leatherface d'aujourd'hui. On se rend compte que ce n'est pas tout à fait ça. On zappe toute sa jeunesse pour directement arriver à l'âge adulte. 

Un bon point, Massacre à la tronçonneuse: le commencement, nous offre tout de même un esthétisme et des plans qui ne laissent pas le spectateur sur sa faim. Il refait par exemple, plan pour plan certaines scènes. Comme Leatherface qui marche dans les pas de sa mère d'adoption après la fermeture de l'abattoir. Il reprend ce chemin sa tronçonneuse mythique à la main. Les personnages et les plans sont les mêmes aux détails près. Ils témoignent d'une esthétique léchée et réfléchie. 

Un Leatherface en arrière plan. C'est donc avec un Leatherface effacé au profil de sa famille que le commencement s'articule. En effet, cet opus instaurera les éléments qui font de la famille Hewitt, une famille de fous. On en sait plus sur la dynamique de cette famille et sur les personnages qui la constitue. Et notamment, que le Shérif dérangé n'en est pas vraiment un. Il a en effet usurpé l'identité de l'ancien Shérif et n'est autre que l'oncle de Leatherface/Thomas Hewitt. On est face aux Origines du mal. Le cannibalisme de la famille Hewitt est là aussi, expliqué et mit en avant. Ce film énonce clairement certains éléments que Tobe Hooper avait sous entendu dans son premier film. Comme avec le volet précédent, on ne choisit plus la suggestion mais on explicite les éléments d'histoire. Niveau gore, ce prequel sera plus soft que le précédent malgré des scènes bien sanglantes. 

Contrairement au volet précédent, celui-ci rejoint l'original dans son contexte. En effet, il met  la guerre du Vietman et ses conséquences directes au coeur de l'histoire .On voit des personnages près à rejoindre l'armée mais aussi la boucherie qui ferme à cause de la modernisation. Sur ce niveau aussi, Massacre à la tronçonneuse, le commencement n'innove pas dans l'histoire. Il reste dans les traces du Massacre à la tronçonneuse de 1974 tout en reprenant les personnages de Marcus Nispel

Tout comme pour le Massacre à la tronçonneuse de 2003, l'image est poisseuse et jaunâtre. L'esthétisme du précédent est définitivement reprise. L'introduction est elle aussi la même, les images style archives montrant Thomas Hewitt enfant s'enchaînent. Cependant, le malaise du premier film n'est pas vraiment présent dans ce nouvel opus et c'est dommage. En somme, ce film à l'air sympa sur le papier, mais au lieu d'apporter un plus. Il sonne creux et les personnages ne sont pas vraiment charismatiques, du moins pour la bande de jeunes. Les éléments de base du Slasher sont repris sans faute : Le groupe de jeune, le tueur, la Final girl, un lieu précis,... et j'en passe. Cependant, ce Slasher ne tient pas vraiment la route. Il ne réussit pas à réitérer le succès de son prédécesseur. Contrairement au remake qui le précédait, ce nouvel opus copie-colle certaines scènes de l'original. Comme avec le plan sur l'animal mort sur la route, il ne s'agit plus d'un tatou mais l'esprit et là. Mais la scène la plus ouvertement reprise n'est autre que celle du dîner. En effet, le dîner tordu est ici repris à l'identique mais sans retrouver l'essence de celle de 74.  

 

Pour Leatherface, il s'agit du même que dans celui de 2003. Thomas Hewitt n'est plus un personnage grassouillet mais un catcheur bien impressionnant. Les acteurs qui jouent les tueurs de Slashers ont définitivement changés depuis quelques années. Comme dans See no evil, on voit de plus en plus de catcheurs jouer les tueurs à l'arme blanche. Même si le film ne revient pas sur l'adolescence de Leatherface, on en apprend plus sur sa vie. Malheureusement, le mystère qui entourait Leatherface faisait aussi sa force. Il passe maintenant pour un personnage faible malgré sa carrure. On ressent presque de l'empathie pour lui. C'est le mal-être de Leatherface qui explose à la face du spectateur. Cependant, il faudrait trouver le juste milieu entre la suggestion de Tobe Hooper et le fait de vouloir trop en dire. 

Malgré des personnages creux et sans saveur, ce film nous sort de bonnes surprises. En effet, le Shérif Hoyt nous offre une performance plus que réjouissante. Il nous sert une bonne dose de sadisme et de folie sans borne. Alors que Leatherface s'efface, Hoyt prend définitivement les devants. Quand un personnage comme Vilmer dans le 4ème opus tombait dans la surenchère et en devenait ridicule. Hoyt livre la juste dose entre folie et la terreur. Seulement, il fait plus office de psychopathe principal que Leatherface. 

Au final, ce prequel ressemble plus à un remake du premier film qu'à un opus apportant quelque chose de nouveau. Contrairement au remake d'Halloween, il ne nous donne pas d'éléments sur la jeunesse de Thomas Hewitt. Au lieu de ça, il nous livre un dose de jeunes dans un road trip de terreur et se contente de reprendre les éléments et la trame des autres opus. Le terme de prequel n'est qu'un prétexte pour surfer sur le succès de son prédécesseur. Là ou le Massacre la tronçonneuse de 2003 était un volet plus que satisfaisant, celui-ci est quelque peut décevant. 

Le film existe en DVD et Blu Ray version Française. 

Vu en Fr - Blu Ray