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Les sorcières - The Woods

Les sorcières - The Woods

The Woods

Quand les contes nous plongent dans l'horreur. 

"You don't own me                                                                                                             

I'm not just one of your many toys
You don't own me
Don't say I can't go with other boys ..."

Je n'avais pas revu ce film depuis son achat, il y a presque 10 ans. Et je n'en avais gardé aucun souvenir, ce qui ne veut pas dire que le long métrage m'avait paru mauvais. Seul la musique "You don't own me" et la présence de Bruce Campbell me revenait en mémoire. 

Cependant, malgré la présence de Bruce Campbell et Lucky McKee (réalisateur de May), ce film ne sort pas sous de bonnes augures. En effet, The woods débute son tournage en 2003 mais il ne sort qu'en 2006. Ce retard est notamment dû aux soucis que connait la société qui le produit. Il semblerait aussi que le film ai subit de nombreux réajustements, voyant certaines de ses scènes disparaître. 

Réalisation : Lucky McKee

Avec : Bruce Campbell, Patricia Clarkson, ...

Nationalité : USA
Genre : Horreur, Fantastique
Année de production : 2006
Titre original :  The Woods

Le pitch :En 1965, au cœur d'une forêt de la Nouvelle-Angleterre, une jeune fille, Heather Fasulo, arrive comme pensionnaire à la Falburn Academy, mais elle possède un pouvoir spécial.

 

 

 


 

Quand Lizzie Borden et Ash se retrouvent face à des sorcières, ça donne ça!!

Heather est mise dans un pensionnat par ses parents afin de rentrer dans le rang. Il semblerait qu'elle ai un gros penchant pour la pyromanie. Et c'est pour cette raison que sa mère semble vouloir s'en débarrasser. Lorsque Heather arrive dans le pensionnat de jeune fille, Mc Kee nous installe dans un univers baigné dans une ambiance fortement inspiré de Suspiria ou encore Evil dead. Comme dans Suspiria, notre personnage principal arrive dans un pensionnat mystérieux. Elle voit des choses et s'interroge sur ce qui se trame dans son nouvel environnement. La dynamique de The Woods marche clairement dans les pas de Suspiria. Là aussi son héroïne évolue dans un univers en décalage avec la réalité les couleurs d' Argento en moins. Outre les couleurs, la musique elle aussi change la donne. The woods semble vouloir s'intégrer dans un univers de féerie horrifique à la manière d'un Hansel et Gretel. La musique semble, elle faire écho aux chants des sirènes qui attirent les jeunes filles vers la forêt. 

On ne peut non plus passer à côté de son inspiration au film culte de Sam Raimi, surtout par la participation de Bruce Campbell (Ash dans Evil dead) qui joue le rôle du père d'Heather. 

La forêt renferme quelque chose de mystérieux, quelque chose de mauvais. McKee fait planer le doute sur ce qui se trame dans cette forêt et sur le pensionnat lui même. Que se passe t'il dans ce pensionnat coupé de tout? 

Le film de McKee se penche donc plus vers le fantastique d'épouvante et moins vers l'horreur. Il maintient le suspense et la sensation de huit clos. En effet, le pensionnat (lieu ou se déroule l'action) est hors de toute civilisation. Il est coupé du monde extérieur et personne n'entendra crier les jeunes filles qui y vivent. McKee nous fait évoluer dans un monde onirique qui semble mêler le rêve/fantasme et la réalité. On en vient parfois à se questionner sur la fiabilité des images qui défilent sous nos yeux. 

Ici, la forêt semble avoir une conscience et elle est une menace à la manière de Evil Dead. Les voix qui suivent le film font écho aux murmures que l'on écoute dans Suspiria. Sans même arriver au dénouement, le lien entre le monde de la sorcellerie et The Woods est sans appel. Mais il ne s'agit pas de n'importe qu'elles sorcières, il s'agit de celles de Suspiria ou encore de The Blair witch

Sans être parfait, loin de là. The Woods réussit à séduire son public par une esthétique sépia et une photographie hors pair. Même si par moment il tente des effets qui ne prennent pas, il a de quoi convaincre les plus réticents. Il maintient le spectateur dans une ambiance semblable aux contes. Elle se rapproche des contes originaux moins destinés aux enfants et bien plus dans l'épouvante. Cependant, sa plus grosse faiblesse réside dans son final qui semble bien trop succinct par rapport au rythme global du film. 

 

 

 

Don't mess with Ash !!!

Le film existe en DVD version française mais n'a malheureusement aucun supplément.