Halloween, c'est fini – PART 1

November 22 2018

Eh oui, toutes les bonnes choses ont une fin.

Oh mais ça recommence dans un peu moins de 365 jours, alors j’espère que vous êtes prêts !

Enfin pour les férus d’horreur/épouvante, Halloween c’est un peu tous les jours non ?

Et puis entre les séries, les livres et les longs métrages, il y a largement de quoi faire : Classiques, séries B, nouveaux nés de la Blumhouse, retour de la Paramount, séries TV … Tant de choix qui permettront de ternir en hibernation jusqu’à la prochaine fête de l’horreur.

Et l’horreur d’aujourd’hui, elle se positionne où ?

Et bien, elle est un peu en constante évolution et tend à gagner ses lettres de noblesses. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Car si l’horreur s’impose comme l’un des genres les plus prolifiques du 7^ème art, il n’a malheureusement pas encore le droit à la reconnaissance qu’il mérite. Cependant, il commence doucement mais surement à faire son effet au box-office, laissant sur le carreau ses camarades qui l’exile régulièrement. C’est avec des longs métrage comme A quiet place, Ça ou encore Halloween qu’il se met en avant et avec des réalisations comme Grave et Hérédité qu’il prouve que l’horreur ne peut pas être réduit à du popcorn et des frissons.

Mais en 2018, tout n’est pas gagné et l’horreur rame encore et encore. Le GENRE c’est un peu le Voldemort du cinéma. Celui dont on ne doit pas prononcer le nom, le vilain petit canard du milieu, pas qu’il soit plus mauvais qu’un autre, mais le 7^ème art lui fait encore la vie dure. L’horreur se positionne toujours comme un film de GENRE avant d’être un long métrage à part entière et cette étiquette est difficile à porter.

La dernière maison sur la gauche de Wes Craven (1972)

Mais le GENRE alors, c’est quoi ?

Le cinéma de genre renvoie bien souvent au cinéma de série B et au cinéma d’exploitation. Plus particulièrement, il regroupe les films d’horreur, fantastiques et tous ce qui est en marge de la production courante. Même si aujourd’hui la définition du genre est un peu flou. Les genres se mélangent, évoluent et la définition du cinéma de genre devient propre à chacun. Car elle peut tout aussi bien se résumer à tous ce qui hors de la réalité : fantastique, horreur, crime, … Mais elle peut aussi renvoyer à tous ce qui rentre dans le cadre d’un genre qu’il soit de l’ordre de la comédie, de l’action ou bien de l’aventure. En ce sens, le genre perd alors son image de film maudit en marge des autres produits cinématographiques.

Pas simple tout ça.

En 2018, l’horreur est donc en passe de prendre une nouvelle place dans la production cinématographique. Elle crève le grand comme le petit écran. Les remakes, les hommages, les œuvres singulières s’enchaînent et assurent les beaux jours du genre. Pour ce qui est du petit écran, l’horreur commence là aussi à se faire une place. La série étant devenu le format de prédilection des réalisateurs, tout n’était qu’une question de temps avant que l’horreur vienne s’en mêler. Aux réalisations telles que American Horror Story, Dead Summer, Scream Queens, Channel Zero s’ajoutent des nouveaux crus prometteurs : Into the dark, Tell me a story, Light as a feather, Lore, ….